Aujourd’hui marque la Journée Mondiale de Sensibilisation au deuil gestationnelle, périnatale et néonatale. Il commémore la posibilité de rappeler publiquement un fait de la vie que des milliers de femmes et de familles dans le monde vivent au quotidien. Le plus souvent, les mères et les familles souffrent en silence.
Famille : mère Wybrich Jades Strijckebolle, père Jan Gerritsz Pan.
Portrait anonyme de la famille Pan, vers 1650.
Le couple a eu onze enfants, dont deux seulement ont survécu. Le fait qu’ils aient été représentés avec tous les enfants montre à quel point le lien était étroit avec eux, y compris avec ceux qui sont morts, parce qu’ils comptent tous, ils sont tous aimés, ils sont tous de la famille, aucun ne sera jamais oublié.
Et grâce à la peinture, ils sont ensemble depuis lors.
Accueillir la vie n’est pas facile, mais accueillir la mort alors que la vie est attendue est encore plus difficile.
Si l’on ajoute le silence, le tabou, on n’aide ni à la vivre ni à la traverser.
Des bébés qui ont existé même si on ne les voit pas, même si on ne veut pas écouter la plainte de leurs mères et de leurs pères, des bébés qui laissent des traces.
L’importance de construire la mémoire pour qu’ils ne s’effacent pas, de témoigner de l’amour pour ces bébés.
Musée de Westfries, Pays-Bas
Inspirado por @partera_guerrillera
