Aujourd’hui on vas parler de comment prevenir le risque de suralimentation des bébés au biberon. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une mère peut décider de ne pas allaiter. Toutes les mères qui choisissent d’allaiter ou pas méritent le plus grand respect et le plus grand soutien.
C’est précisément pourquoi il est si important de leur offrir des informations véridiques et rigoureuses sur la façon de donner le biberon.
Il est important de savoir comment l’offrir afin d’eviter la suralimentation.
Aujourd’hui, nous avons compris beaucoup de choses que nous ne connaissions pas auparavant sur le biberon, sur l’allaitement et sur les bébés.
En d’autres termes, ce que nos mères savaient sur l’alimentation au biberon n’a rien à voir avec les informations sur lesquelles nous, les mères, pouvons compter aujourd’hui.
Lorsqu’on propose à un bébé du lait dans un biberon, qu’il soit maternel ou artificiel, il est malheuresement très facile de le suralimenter. Surtout lorsqu’il s’agit de nouveau-nés ou de bébés âgés de quelques jours ou de quelques mois seulement.

Pourquoi ?
- Comme le lait sort sans qu’il soit nécessaire de faire un effort, il tombe directement dans la bouche, en jet et avec un débit élevé.
- Parce qu’on n’a pas le temps d’identifier les signes de satiété.
- Être attentive et reconnaitre les signes de faim ou debut n’est pas non plus evident pour aucun parent.
Souvent aussi, nous avons des attentes irréel quant à la quantité de nourriture qu’un bébé devrait prendre, et que nous avons tendance (en général) à remplir les biberons de manière exagérée, à mettre beaucoup plus que ce dont ils ont besoin et à vouloir qu’ils le finissent (le vieux truc du “il ne doit rien rester dans l’assiette”, mais en version bébé). Il y a aussi une idée très repandu comme quoi un bébé potelé est un bébé en bon santé.
Et pourquoi en prennent-ils le biberon s’ils sont pleins ?
Eh bien, parce que l’estomac est élastique et a la capacité de se dilater bien au-delà de sa capacité initiale.
Ce n’est pas parce qu’il en prend qu’il en a besoin (ou du moins pas toujours).
Tout comme nous sommes capables de nous gaver de manière insensée les jours de fête. Le résultat est généralement une crise de boulimie : malaise, gaz, lourdeur….. et ce n’est pas une sensation très agréable, n’est-ce pas ?
Des preuves scientifiques nous indiquent que les bébés, confrontés à un biberon (dont ils ne sont pas capables de gérer le débit ou l’intensité) ont des niveaux d’hormones de stress supérieurs à la normale. Cela les stresse de ne pas pouvoir contrôler la situation.

Comment savoir s’il est rassasié ? Quels sont ces signes ?
Certains d’entre eux peuvent être les suivants, mais comme vous êtes la personne qui connaît le mieux votre bébé, vous êtes la mieux placée pour les identifier :
- s’il détourne son visage de la bouteille.
- s’il est distrait
- s’il commence à pleurer
- s’il étire ses membres et les agite dans tous les sens.
- s’il/elle suce de plus en plus lentement.
- s’il s’endort
Que puis-je faire d’autre pour éviter cela ?
Outre la surveillance des signes ici mentionnés, il existe d’autres mesures que vous pouvez prendre.
Tout d’abord, rappelez-vous que l’alimentation de votre bébé se fait à la demande, oubliez les horaires. Qu’il s’agisse d’allaitement ou d’alimentation de fórmula. Si nous attendons 3 heures pour le nourrir (comme cela était recommandé jusqu’à il n’y a pas si longtemps), il risque d’avoir très faim et de manger avec anxiété, il risque de se remplir de gaz…
Surveiller leurs signaux et apprendre à y réagir rapidement est une chose que nous apprenons en apprenant à connaître notre bébé. Soyez aussi patiente avec vous les premiers jours et semaines c’est pas facile d’être “à tout”.
Une chose qui aide beaucoup est de garder votre bébé près de vous : certains mouvements du visage et du corps sont des réactions typiques à l’apparition de la faim (tirer la langue, bouger la têté,… ). Si nous attendons trop, il peut finir par pleurer et tout se complique, et nous pouvons être amenés à le calmer avant de le nourrir (ce qui peut prendre beaucoup, beaucoup de temps).

La suralimentation a des conséquences
Il y a une tendance générale à faire cela avec les bébés et les enfants, nous voulons qu’ils mangent beaucoup pour qu’ils deviennent forts et beaux.
Nous voulons également qu’ils aient une relation saine avec la nourriture, qu’ils soient capables de s’autoréguler, d’établir leur propre sentiment de satiété et d’y répondre. Malheureusement, nous savons combien de problèmes et de troubles liés à l’alimentation peuvent survenir à l’âge adulte ou non. Les bases d’un bon comportement alimentaire sont posées ici, dans les premiers mois/années de la vie.
Forcer la capacité de l’estomac d’un bébé peut entraîner des troubles digestifs : gaz, douleurs, régurgitations et sensation d’étouffement. Nous avons une vision tellement déformée de ce qui est sain que nous considérons souvent qu’un bébé très plein est positif, en pensant qu’ainsi il “dormira plus”. La vérité est que cela peut être contre-productif.
Vous pouvez consulter aussi cette lien: A quelle frequence mange-t-il un nouveau née?
Le post de la semaine prochaine et que je dedie à cette section serás encore plus pratique.
💣Ayez des informations et des attentes réelles et ne tombez pas dans les mythes ou la culpabilité.
Dormir avec votre bébé, le nourrire dans les bras, le calmer, le bercer, l’accompagner,… c’est bon.
Et c’est normal ! Cela ne va pas le faire dependante davantage