Pour ces moments où j’ai l’impression que les circonstances prennent le dessus sur moi.
😥 Et que ce soit à cause des critiques du voisin
🙄, à cause de la routine, à cause du travail, parce que je me suis disputée, à cause de la mauvaise journée, parce que je dois entendre que ce n’est pas normal que les bébés se réveillent la nuit de la part de personnes qui n’en ont aucune idée, à cause de la maison,…🏡, des courses, à cause des tonnes de paperasse,
Ou à cause de la routine que nous, les humains, avons de manger trois fois par jour ☕🥪🥗🥘🍛et de devoir faire à manger, …
Ou simplement à cause du monde, à cause des soucis de leur éducation, parce que je suis malade ou fatiguée, ou que j’ai mal aux ovaires ou aux dents, parce que je leur ai crié dessus aujourd’hui… toutes ces circonstances et ces doutes qui m’envahissent jour après jour… mais que parfois ils s’ACCUMULENT

Et c’est à ce moment-là que je me débats entre le poids de l’auto-pression et la culpabilité qui découle de l’apprentissage de ces erreurs que nous essayons d’améliorer.
Détecter d’où ils viennent et se permettre d’en tirer des enseignements.
Construire une meilleure version de moi-même chaque jour, pour mes enfants, pour moi-même et pour tout ce qui m’entoure.
“Ne pas crier, écouter activement, préparer des activités pour eux, ne pas punir, être respectueux de leurs décisions, ne pas imposer, accompagner émotionnellement, s’excuser quand je fais une erreur, éviter de transmettre le sac à dos que chacun de nous porte.”
Et oui, ça semble facile, surtout à dire !!!
La parentalité, la maternité me rappelle constamment que
L’accompagnement, l’education de nos enfants est ce chemin qui nous secoue de toutes parts à de nombreuses reprises. Et si tu regardes en arrière, tu verras également la liste des fois où tu t’es amélioré à cela. Chaque jour…
Puis je réalise que j’ai besoin de moi aussi, 💆🏽♀️ et je me concentre, ne serait-ce qu’un instant, sur le fait de m’accorder de la patience, de m’écouter, d’écouter mon corps. Sur mes besoins qui ne sont parfois ni écoutés ni satisfaits. Et je comprends que je ne suis pas parfaite, que je suis humaine. Que je dois aussi prendre soin de moi pour mieux retrouver mes forces, que je suis mère, mais aussi une femme.
Ensuite, je m’aime, et je me pardonne. Et je me souviens que j’apprends et je grandit aussi dans ce processus.
La lecture, le fait d’avoir une tribu m’ont été d’une grande aide, et je continue là, à surfer, à patiner, à tomber mais aussi à me relever et à franchir les étapes qui arrivent.
Aujourd’hui, ce moment même, ce n’est pas une défaite. Ma force est aussi d’arriver jusqu’ici avec tout ça. ✊👩🏽🎤

Pour tous ces moments de détresse dans ma maternité où j’ai besoin…
- J’ai le droit d’exprimer ce que je ressent et ce dont j’ai besoin.
- À Faire des erreurs avec mes enfants et à changer d’avis.
- De vivre une parentalité partagée et non pas seule.
- Ne pas lire dans les pensées de chacun à la maison.
- Vouloir m’enfuir et pleurer.
- De sentir que la maternité n’était pas ce que je m’attendez.
- J’ai le droit de dire NON.
- À avoir des espaces et/ou faire des activités de croissance.
- Demander un soutien émotionnel et psychologique
- Avoir de soutien sans avoir besoin de le demander.
- D’être fatigué
- Faire moins que ce dont je suis capable
- Sentir que je n’ai pas d’instinct maternel.