
Eva Margarita García est titulaire d’un doctorat en anthropologie et d’un Master en genre et féminismes, ainsi que d’une licence en philosophie.
Mi-française, mi-espagnole, elle mène depuis de nombreuses années des recherches sur les questions liées à la santé des femmes, au modèle médical hégémonique et à la médecine androcentrique.
Sa thèse de doctorat a été la première sur les violences obstétricales à être lues en Europe. Elle combine son travail d’éditrice informative avec celui de professeure collaboratrice à l’Universitat Oberta de Catalunya, tout en donnant des conférences dans toute l’Espagne. Elle est aussi mère de deux filles.
Son premier livre, « Partos arrebatados » (Accouchements enlevés) fut publié en 2021, à la maison d’édition Ménades Editorial.
Accouchements Enlevés : Il faut regarder plus loin que la pointe de l’iceberg
La gynécologue Miriam Al Adib interroge dans la préface de “Accouchements enlevés, La violence obstétrique et le marché de la soumission féminine “, quand la violence masculine envers les femmes au sein du couple a-t-elle cessé d’être normale ?. Et elle répond :
“Quand on a commencé à en parler, c’est pourquoi la première chose à faire est de briser le silence”.
La violence obstétricale désigne l’ensemble des pratiques dégradantes, oppressantes et intimidantes pour les femmes de la part des professionnels de la santé.
Il s’agit, comme l’ont constaté l’ONU il y a 5 ans, d’une pratique répandue mondialement et d’une “violation des droits des femmes”, selon les termes de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Cette violence peut être physique (non-respect des rythmes de l’accouchement ou recours à des procédures inutiles) ou psychologique (insultes, humiliations, absence d’explications sur ce que l’on fait du corps ou infantilisation des femmes).
Une violence qui est passée sous silence
Et même comprise et acceptée par les victimes parce qu’il a été culturellement entendu qu’on accouche dans la douleur et la souffrance et que la médecine protège et soigne avant tout.
“Accouchement enlevés”, nous propose un voyage historique ou en même temps on nous dévoile la base du patron culturel des naissance, principalement en Espagne, et pour laquelle on peut trouver des preocupantes similitudes en France.
Eva Margaría García met l’accent à la fois sur les aspects expérientiels des femmes qui ont subi des violences obstétricales et sur les professionnels qui ont pu être les agents ou les spectateurs de ces violences.
Pour reprendre les termes de l’anthropologue elle-même:
“tant qu’il n’y aura pas de perspective de genre dans les soins de santé, il sera difficile de vaincre les violences obstétricales”. Ici est ailleurs les cris des femmes doit être entendu.
Porte parole des comptes Facebook et Instagram @ViolenciaObstetricaEspana partage régulièrement des témoignages de femmes espagnoles qui, comme les Françaises et malheureusement des millions de femmes dans le monde, souffrent chaque jour les violences obstétricales et gynécologiques.
À l’Occasion de la Semaine Mondiale de l’Accouchement Respecté #SMAR, sur Facebook con Mercedes Granda de Parentalité Continuum, le 19 mai à 10h on rentreras dans le coulis de “Les Accouchements enlevés et le marché de soumission féminine”.
On vous invite à participer et à poser vos questions.
Vous pouvez en savoir plus ou voir d’autres événements près de chez vous en France ici : @SMAR.France
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